Pourquoi écrire lorsqu’on est une femme

Pourquoi écrire lorsqu’on est une femme

Ou commencer, ou continuer, pourquoi disposer des mots sur l’écran parce qu’aujourd’hui ça va mal, et pourquoi les mots d’une femme, lambda, rien du tout dans ce monde en somme peuvent être lus?

Uniformisation, ou quand l’individualité rejoint l’indécence

L’uniformisation de la société

Je pensais, en passant, à la société qui est la notre bien malgré nous et que l’on peut quelquefois tenter d’observer en décalé. Certainement qu’il est plus aisé pour ceux qui se sentent de fait en décalage, d’observer ainsi les décadences de notre temps, ou du moins d’imaginer, comme je le fais parfois, ce qui va suivre. Et, pour des raisons qui m’échappent encore, ce que j’imagine qui va venir est très loin de l’idéal du monde fraternel et humaniste (si humaniste est une bonne définition pour juste) que l’on peut souhaiter. 

Je viens d’avoir un flash, qui parle de naïveté jeune, en faisant le rapprochement de ce que je vois du monde et des chansons que j’écoutais-e et qui figurent parmi mes préférées. Lorsque MJ chante « man in the mirror », « Heal the world » et toutes les autres, Lennon « imagine », téléphone sa bombe humaine, les larmes me montent aux yeux et l’injustice, le pas beau font monter la nausée et une haine terrible. C’est la même avec mes dessins animés et films préférées, mes livres et poèmes préférés, mes causes préférées.

J’écris pour arrêter les Il faut

J’écris pour arrêter les Il faut et les injonctions du développement personnel

Je crois vivre dans un paradoxe de moi-même. A la fois, les donneurs de leçons me débectent, et autour de moi, dans cette sphère thérapeutico-devperso y’en a moult et moult, et en même temps, je perds du temps à lire les injonctions pancardisées, les il faut faire ça pour avoir ça en mots et en images, en schémas colorés et fausses citations sur les réseaux plusieurs fois par jour… Pourquoi je m’inflige ça? Chaque jour,

Comme un lundi, il fait beau en novembre

Automne en Atypie

C’est une journée magnifique. Hier l’était également. Un 20° et un soleil radieux, des feuilles oranges et jaunes, des arbres qui éblouissent de lumière. C’est un beau 20 novembre, cette année.

Avant je n’aimais pas novembre, c’est comme février (sauf qu’en février y’avait des vacances, je n’aimais pas quand les vacances étaient en mars). Je n’aime pas trop août nonplus car la lumière§re change déjà en aout et la végétation est fatiguée par les chaleurs. D’habitude, novembre est un mois où tombent les feuilles, ici, on ne profite pas longtemps des feuilles multicolores qui se dégradent en rouge, orange et jaune. Le mistral, les pluies orageuses des Cévennes les font vite tomber et devenir boue. Mais cette année est différente, soit dans la réalité, dans ma perception de ce mois et de sa lumière et de ces couleurs.

Les feuilles restent sur les arbres et le spectacle est éblouissant. Nos rangées de platanes, de peupliers, m^mes les arbres fruitiers participent à la féérie. Le soleil est généreux, les températures si douces (Mon dieu, nous allons tous mourir!), et c’est doux.

Sambre, ou quand le viol n’est plus une main courante

Sambre, une série où le viol n’est plus classé en main courante

Accueil > Tous les articles Sambre, ou quand le viol était classé en main courante 56. C’est le nombre officiel de viols commis en plus de 30 ans par un seul individu, père de famille et ouvrier modèle, bien connu de tous, coach dans le club de foot du coin, pote avec les gendarmes du […]

Des mots plein de bouh (ou des maux plein de boue)…

Des maux de poésie en Atypie

Qui peuvent devenir également des maux plein la bouche ou des mots dits en boucle, des pensées qui s’interdisent avant de se dire. C’est parfois comme cela qu’on se réveille le matin, ou qu’on s’endort la nuit. Des mots tus sur des maux trop enfouis. Qui font mal même lorsqu’ils affleurent à la conscience et découvrent la lumière en sortant de l’ombre. L’ombre détruit, et ensorcèle, mais on oublie de révéler que la lumière éblouit et que trop d’ombres sorties peuvent rendre les mots des maux toujours douloureux et que la souffrance maudite réagit et emprunte malgré moi la même trace, les mêmes biais, emplissent la bouche pour ne pas être dis.

Hyperesthésie ou quand l’étiquette de ton t-shirt peut te rendre folle

Surcharge sensitive ou hyperesthésie

J’entends, et je lis souvent que ce serait le nombre des personnes hautement sensibles aux augmentent ces dernières années, ainsi que les troubles de l’attention, et les TSA. On incrimine beaucoup les polluants, le gluten, les écrans, l’éducation, l’évolution… On parle moins de notre société qui semble, à mon sens, participer à l’exacerbation des ces troubles et les rendre davantage visibles qu’il y a 50, 100, 1000 ans. 

Evidemment, quand tu gardais, posée tranquille, ton troupeau d’une petite dizaine de chèvres, en dégustant le fromage frais du matin sur une tranche de pain sortie du four, que les seuls bruits à la ronde étaient le bêlement des vestes, les chants des oiseaux et parfois un voyageur qui passe sur la colline d’en face, les expositions étaient clairement plus zen. 

Différence et cour de récré

Différence et cour de récré pour les personnes HP

Ou comment la jungle devient un cauchemar.

Evidemment, nous sommes des animaux. Enormément de choses en nous nous ramènent à cette évidence. Réflexes, comportements, peurs, fonctionnements. Nul besoin d’exemple. Même si des siècles de lumières éblouies ont souhaité nous éloigner de ce fait, c’est un fait : nous sommes des animaux. Et nous sommes cruels, davantage cruels encore parce que nous sommes dotés d’une intelligence et d’une capacité de réflexion. D’ailleurs, beaucoup d’entre nous apprennent cela très jeunes. Dès la cour de récré on apprend de la cruauté.

Aujourd’hui, il pleut

Aujourd’hui il pleut

Et c’est mon jour de repos. Off. Et Chéri m’a réveillé trop tôt. Alors j’oscille entre le youhouhou c’est génial miracle morning, j’ai le temps de faire trop plein de choses et suis crevée, il pleut et ai envie de rien. Et je boudaille car j’aime pas osciller et en même temps je ne fais rien pour ne plus l’être. Alors j’écoute la pluie, une playlist piano sur mon deezer, c’est triste. Et je me rappelle que j’ai Dentiste à 17h donc je me retiens de prendre un Doliprane ou un Ibuprofène et je maintiens mon cerveau dans un flou vague pour ne pas qu’il se concentre sur la lancinante douleur de cette dent. On est peu de choses face à la douleur. Peu de choses face à ce rappel incessant du corps et des souffrances internes. Physiques, physiologiques, émotionnelles, psychiques c’est du pareil au même. Qui peut quantifier la souffrance? Nous ne sommes pas égaux face à la réalité. C’est la phrase que je retiens de mon cours de psychanalyse de hier soir. Nous ne sommes pas tous égaux face à la réalité. 

Le syndrome du Trop #hpi #hpe #neuroatypie

Coach Maigrir perte de poids minceur régime

Pas tous les jours mais parfois. Le trop arrive. Trop d’idées, trop de pensées, trop de liens, trop d’émotions qui vont avec ou qui sont à l’origine d’ailleurs, trop de choses qui bougent dans le corps, chaud et froid à la fois, pression dans la poitrine de ne pouvoir tout dire, tout caser, tout cadrer. Le trop quoi. Ça peut être chouette les trops. (Je dois me battre avec iOs pour faire des fautes et inventer des mots. Où est la liberté si on ne peut plus transformer des adverbes en noms et les plurialiser??? L’aide orthographique est un putain de gros frein à la créativité bordel). C’est aussi ça le trop, la colère et l’impatience. Le temps passe trop lentement. Accoucher des choses qui sont dans la tête demandent un temps au corps trop long, bien trop long. Et ça s’encombre. Comme si les idées prenaient le biais de ces conducteurs qui réservent la voie du milieu sur l’autoroute. Et n’en bougent pas même s’il ne doublent pas et roulent à 110. Wtf?